NOS TISSUS
Le Bogolan
Le Mali dispose également de son patrimoine textile avec son tissu traditionnel : le bogolan. Le bogolan tire son nom de la terre dont il est issu et signifie « fait avec de la boue » en bambara. Traditionnellement fabriqué à la main par les hommes des ethnies Sénoufo, Dogon, Malinké et Bambara.
À l’origine, le bogolan avait une forte symbolique inspirée de la nature, des animaux et de la vie quotidienne. Tout comme le kanvô, le pagne tissé béninois, le bogolan était autrefois réservé aux membres de la famille royale notamment lors des rituels comme pour la chasse ou le mariage.
Le processus de fabrication du bogolan étant complexe, le prix du tissu est par conséquent plus élevé que d’autres tissus traditionnels.
Le bogolan est fabriqué à base de coton tissé puis trempé dans une décoction de feuilles d’arbres réduites en purée. Les différents motifs sont ensuite réalisés à main levée à l’aide de morceaux de bois ou de métal avec de la boue.
Le Kanvô
Le Bénin regorge de nombreuses richesses culturelles dont son patrimoine textile avec son pagne local tissé, un pagne labélisé « Kanvô ».
Le kanvô en langue fon signifie pagne tissé. Il est fabriqué à la main par deux ethnies, les Baâtonou au Nord et les Fon au Sud du pays, qui ont à cœur de perpétuer les traditions ancestrales.
À l’origine, seuls les rois et les hauts dignitaires pouvaient porter le kanvô. Aujourd’hui il est porté par tout le monde notamment lors des cérémonies de mariages traditionnelles.
Le plus souvent, le kanvô est fabriqué à base de lin et de coton. Le pagne tissé peut varier selon plusieurs critères : le style de tissage, l’épaisseur des fils, les couleurs et les motifs. Tous ces éléments ont une place spécifique. Rien n’est laissé au hasard.
Porter le kanvô de manière traditionnelle ou contemporaine permet de contribuer au développement et au rayonnement de la culture africaine. Pour un Bénin révélé et rayonnant !
Les étoffes africaines
Du Nord au Sud et d’Est en Ouest, le patrimoine textile africain est très riche et varié.
Tissés ou brodés à la main, à base de raphia, de lin, de coton, de soie et faits de teintures naturelles, les tissus africains sont issus de savoir-faire ancestraux transmis de génération en génération.
Ces étoffes racontent les histoires, les légendes et les symboles des différents peuples au fil du temps.
Les étoffes traditionnelles africaines utilisées par la marque comme le kanvô, le bogolan sont fabriqués au Bénin et au Togo de manière artisanale par des tisserands locaux qui ont à cœur de perpétuer les traditions ancestrales.
Le wax
La majorité du wax est acheté au marché Dantokpa à Cotonou, le plus grand à marché à ciel ouvert d’Afrique de l’Ouest.
Le marché Dantokpa ou tout simplement Tokpa, s’étend sur plus de 18 hectares où se côtoient grossistes et détaillants. Un marché où l’on trouve de tout, aussi bien des produits alimentaires et textiles, des bijoux, des cosmétiques que des produits artisanaux.
Tout ce qui peut être vendu ou acheté sur trouve sur ce gigantesque marché.
Le wax sélectionné est le wax dit « hollandais », gage de qualité. Il est essentiel pour AYAOVI de choisir et de proposer des motifs originaux afin de proposer des pièces toujours exclusives.
Par ailleurs, le Bénin produit trois qualités de wax : le wax appelé « Chigan », de qualité comparable au wax hollandais, le « Védomé », de qualité intermédiaire et enfin le « Tchivi » de qualité inférieure.
Le wax est également filé, tissé et imprimé au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Le coton : L’or blanc d’Afrique
Depuis 2018, le Bénin est le premier producteur de coton en Afrique. Avec un volume record de près de 715.000 tonnes de fibre par an devant le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo.
Surnommé « L’or blanc », le coton produit en Afrique est notamment utilisé comme matière première pour fabriquer de nombreux tissus comme : le wax, le kanvô, le bogolan, le bazin….
La production du coton africain représente 10% du marché mondial. Même si le coton constitue une part importante des recettes d’exportation de ces pays producteurs, ces derniers transforment très peu localement leur production de fibres.
Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo constituent les six membres du PR-PICA, « Programme Régional de Protection Intégrée du Cotonnier en Afrique ». Le PR-PICA est une association dont la mission est la recherche et le développement de la filière coton en Afrique.