NOS TISSUS

Un sourcing de qualité

Les tissus

MAISON AYAOVI a fait le choix d’une mode éthique et responsable, plus vertueuse et en faveur de la durabilité en privilégiant l’utilisation de matières premières naturelles tels que le coton, la soie, le lin, le cachemire, la laine… qui offrent une qualité supérieure permettant de sublimer chaque création.

Un engagement axé sur la slowfashion avec une chaîne de production très courte en France visant à limiter au maximum l’impact sur l’environnement. Tous nos tissus sont soigneusement sélectionnés auprès de nos fournisseurs basés à Paris qui revalorisent les stocks dormants des maisons de luxe à des prix réduits.

Made in Africa

Les étoffes africaines

L’Afrique est un contient d’une incroyable diversité, dont les multiples cultures se reflète dans les textiles qui constitue son patrimoine grâce à l’ingéniosité des peuples africains à travers le temps.

Ces textiles ne sont pas de simples étoffes. Ils sont les gardiens des récits, ils portent en eux les légendes et les symboles des divers peuples qui jadis étaient exclusivement réservés aux rois et aux hauts dignitaires lors des cérémonies officielles.

Ces étoffes sont traditionnellement tissées ou brodées principalement à base de coton mais aussi de lin, de soie, de raphia, teintées naturellement et confectionnées de manière artisanale. Des tisserands qui œuvrent avec passion pour perpétuer les savoir-faire ancestraux, du Nord au Sud etd’Est en Ouest,allant du bogolan malien au kanvô béninois en passant par le ndop camerounais, au shuka masaï kenyan pour finir par le shweshwe sud-africain pour n’en citer que quelques-uns.

Le Bogolan

Le Bogolan

 

Le Mali dispose également de son patrimoine textile avec son tissu traditionnel : le bogolan. Le bogolan tire son nom de la terre dont il est issu et signifie « fait avec de la boue » en bambara. Traditionnellement fabriqué à la main par les hommes des ethnies Sénoufo, Dogon, Malinké et Bambara.

 

À l’origine, le bogolan avait une forte symbolique inspirée de la nature, des animaux et de la vie quotidienne. Tout comme le kanvô, le pagne tissé béninois, le bogolan était autrefois réservé aux membres de la famille royale notamment lors des rituels comme pour la chasse ou le mariage.

 

Le processus de fabrication du bogolan étant complexe, le prix du tissu est par conséquent plus élevé que d’autres tissus traditionnels.

 

Le bogolan est fabriqué à base de coton tissé puis trempé dans une décoction de feuilles d’arbres réduites en purée. Les différents motifs sont ensuite réalisés à main levée à l’aide de morceaux de bois ou de métal avec de la boue.

Le Kanvô

Le Kanvô

 

Le Bénin regorge de nombreuses richesses culturelles dont son patrimoine textile avec son pagne local tissé, un pagne labélisé « Kanvô ».

 

Le kanvô en langue fon signifie pagne tissé. Il est fabriqué à la main par deux ethnies, les Baâtonou au Nord et les Fon au Sud du pays, qui ont à cœur de perpétuer les traditions ancestrales.

 

À l’origine, seuls les rois et les hauts dignitaires pouvaient porter le kanvô. Aujourd’hui il est porté par tout le monde notamment lors des cérémonies de mariages traditionnelles.

 

Le plus souvent, le kanvô est fabriqué à base de lin et de coton. Le pagne tissé peut varier selon plusieurs critères : le style de tissage, l’épaisseur des fils, les couleurs et les motifs. Tous ces éléments ont une place spécifique. Rien n’est laissé au hasard.

 

Porter le kanvô de manière traditionnelle ou contemporaine permet de contribuer au développement et au rayonnement de la culture africaine. Pour un Bénin révélé et rayonnant !

Le coton

Le coton : L’or blanc d’Afrique

 

Depuis 2018, le Bénin est le premier producteur de coton en Afrique. Avec un volume record de près de 715.000 tonnes de fibre par an devant le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo.

 

Surnommé  « L’or blanc », le coton produit en Afrique est notamment utilisé comme matière première pour fabriquer de nombreuses étoffes traditionnelles comme : le kanvô, le bogolan, le kente, le ndop….

 

La production du coton africain représente 10% du marché mondial. Même si le coton constitue une part importante des recettes d’exportation de ces pays producteurs, ces derniers transforment très peu localement leur production de fibres.

 

Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo constituent les six membres du PR-PICA, « Programme Régional de Protection Intégrée du Cotonnier en Afrique ». Le PR-PICA est une association dont la mission est la recherche et le développement de la filière coton en Afrique.